Tempête Alex : retour sur un épisode hors norme !

Début octobre la France a vécu sa première tempête hivernale connue sous le nom d’Alex. Partant du Morbihan, en passant par le Finistère, et en terminant dans les Alpes-Maritimes, retour sur cet épisode météorologique explosif qui rappelle que le réchauffement climatique est une réalité. 

Un épisode qui en entraîna un autre 

Après s’être formée dans l’Atlantique, c’est dans la journée et la nuit de jeudi 1er octobre que tout a commencé en Bretagne. Alex a ensuite poursuivi sa route vers la Manche pour revenir dans le sud sur la pointe du Finistère. Elle s’est enfoncée en Vendée jusqu’au littoral nord Aquitain pour enfin se diluer dans la nuit de vendredi à samedi dans le centre-ouest de la France. Tout aurait pu s’arrêter là, mais en se décalant vers l’est la tempête a déclenché un épisode méditerranéen exceptionnel qui s’est abattu principalement sur les Alpes-Maritimes. 

Crédits Photos : Météo France

Des précipitations, inondations et rafales de vent records 

Au fil des jours, plusieurs départements (Morbihan, Alpes-Maritimes) sont placés en vigilances rouges et des intempéries et des rafales de vent records sont rapportées. Par exemple cette incroyable rafale de 186km/h à Belle-Île-en-Mer dans le Morbihan. La moyenne des vents à l’intérieur des terres se situait entre 100 et 130 km/h. Quant aux précipitations, plus qu’abondantes, en seulement 24h le niveau a atteint 571 millimètres à Mons dans le Var. Les inondations ont fait que la Vésubie s’est transformée en torrent de boue et a emporté plusieurs dizaines de bâtiments (maisons, usines, etc.). Enfin, c’est en Bretagne que plus de 100 000 foyers ont été privés d’électricité. 

La tempête a engendré de lourds dégâts 

Le bilan humain français est très lourd puisqu’il fait état de 7 décès et 11 disparus. Au niveau des infrastructures, des kilomètres de routes et des ponts qui doivent être complètement reconstruits après le passage des inondations. Dans la vallée du Vésubie c’est entre 25 et 30 km de voies et 3 ponts doivent être remplacés. Les dégâts sont estimés aux alentours de 1,5 milliard d’euros avec 900 millions pour les Alpes-Maritimes et 600 millions pour la Côte d’Azur. 

Crédits Photos : Midi-Libre

Rappel de l’urgence à intervenir et à trouver des solutions 

Entre les impressionnantes crues dans le Gard fin septembre et la tempête Alex, nous constatons une multiplication de ces phénomènes extrêmes sur une courte période de temps. Sans affirmer qu’il est le seul responsable de ces évènements nous pouvons quand même imputer ces épisodes au réchauffement climatique. Plus l’eau se réchauffe, plus l’air sera chaud et donc transportera plus de vapeur d’eau. Nous rappelons donc l’urgence qu’il y a à agir mais aussi à trouver des solutions. Autrement ce type d’évènement ne cessera de se multiplier. 

Le président de la République, Emmanuel Macron, a classé les zones touchées, comme les Alpes-Maritimes, en état de catastrophe naturelle pour permettre l’ouverture des procédures d’indemnisation. Nous pouvons nous demander quelles leçons il faut en tirer en matière de préparation et de gestion d’un tel évènement ? Pour mieux faire face aux prochaines tempêtes et leurs conséquences. Une autre question persiste elle aussi, notre pays est-il bien préparé face au risque d’inondation ?

Pour consulter les autres articles du blog c’est par ici.

Sources : FranceinfoLe MondeRTL et Nice Matin.

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